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6.1. De l’acquisition des données spatialisées à l’analyse des dynamiques spatio-temporelles
La formation aux nouveaux outils d’acquisition et de gestion des données spatialisées en archéologie est un premier objectif. A cet égard, C. Calastrenc continuera notamment à contribuer aux stages de formation nationaux MOM/ISA. Diffusion et veille technique sont ensuite indissociables d’une « veille conceptuelle », rendue nécessaire par la rigueur qu’exige la mise en forme de ces données, en particulier dans les approches interdisciplinaires : qu’elles soient textuelles, planimétriques, archéologiques ou paléoenvironnementales, celles-ci sont par nature lacunaires, leur précision dépend étroitement des sources, et leur degré d’incertitude est une composante même de l’information. Les ateliers 3 et 4 offrent à cette réflexion, menée au sein du RTP puis du projet de GDR Modys, un éventail varié de situations : des tissus urbains et villageois jusqu’à celui des parcellaires et des terroirs fortement à faiblement aménagés. Deux thèses en cours d’achèvement, celle de M. Le Couédic sur la modélisation ethnoarchéologique des parcours pastoraux dans les Pyrénées béarnaises (co-direction E. Zadora Rio, LAT-Tours et C. Rendu, Terrae), et celle de M. Conesa (CR détaché à Framespa en 2007-2009, co-direction É. Pélaquier et S. Brunet, Crises, Montpellier 3), sur les mutations de l’espace cerdan à l’époque moderne, alimenteront ces réflexions qui s’appuieront, de manière transversale, sur les recherches novatrices de B. Lefebvre en matière de modélisation du temps — archéologique et historique — dans l’approche des dynamiques spatiales.