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3.1. Forts villageois
J.-L. Abbé, D. Baudreu, F. Hautefeuille
S’appuyant sur les données déjà acquises, le projet sur les forts villageois devrait se décliner en deux volets principaux. Le volet « inventaire » aura pour objectif de dresser un répertoire le plus complet possible des différentes formes de fortifications villageoises dans une aire englobant Midi-Pyrénées et quelques départements limitrophes. Ce travail est déjà très avancé pour plusieurs départements (Lot, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne). Il devrait déboucher sur une base de données accessible en ligne. L’expérience déjà acquise démontre qu’il est nécessaire d’élargir le cadre chronologique à une période allant du début de la guerre de Cent Ans au milieu du XVIIe s. (fin des guerres de Religion et des troubles nobiliaires). La méthode de travail consistera à générer des notices plus détaillées pour les sites les mieux documentés permettant ainsi de déboucher sur une prosoprographie du fort. Cette approche devrait permettre de faire émerger les caractéristiques de ce phénomène, tant dans ses aspects archéologiques que juridiques ou sociaux. L’enquête sur les modalités techniques de construction et d’entretien de ces aménagements (D. Baudreu et F. Loppe) sera prolongée. Nous envisageons également de publier un corpus de textes sur les conditions de mise en place des forts. L’objectif est d’aboutir à la fin du quadriennal à la mise en œuvre d’un colloque permettant de proposer une synthèse générale sur ce phénomène qui déborde très largement le strict cadre du sud-ouest de la France.
S’appuyant sur les données déjà acquises, le projet sur les forts villageois devrait se décliner en deux volets principaux. Le volet « inventaire » aura pour objectif de dresser un répertoire le plus complet possible des différentes formes de fortifications villageoises dans une aire englobant Midi-Pyrénées et quelques départements limitrophes. Ce travail est déjà très avancé pour plusieurs départements (Lot, Tarn-et-Garonne, Haute-Garonne). Il devrait déboucher sur une base de données accessible en ligne. L’expérience déjà acquise démontre qu’il est nécessaire d’élargir le cadre chronologique à une période allant du début de la guerre de Cent Ans au milieu du XVIIe s. (fin des guerres de Religion et des troubles nobiliaires). La méthode de travail consistera à générer des notices plus détaillées pour les sites les mieux documentés permettant ainsi de déboucher sur une prosoprographie du fort. Cette approche devrait permettre de faire émerger les caractéristiques de ce phénomène, tant dans ses aspects archéologiques que juridiques ou sociaux. L’enquête sur les modalités techniques de construction et d’entretien de ces aménagements (D. Baudreu et F. Loppe) sera prolongée. Nous envisageons également de publier un corpus de textes sur les conditions de mise en place des forts. L’objectif est d’aboutir à la fin du quadriennal à la mise en œuvre d’un colloque permettant de proposer une synthèse générale sur ce phénomène qui déborde très largement le strict cadre du sud-ouest de la France.